mardi 30 juin 2015

Ne pas confondre ... (Partie 1)

Parfois l'histoire de l'Art peut nous perdre sur de simple noms. On vous parle du tableau du Parmesan et la première chose que vous imaginez, c'est un fromage à son chevalet. Là, vous vous dîtes : "mais il est timbré celui-là ?". Saviez-vous aussi que les noms des Tortues Ninja sont des références aux plus grands peintres de la Ren... Oui, bien évidemment, ça vous le savez ... Mais seriez-vous capable de reconnaître les œuvres de chacun d'eux ? Leur touche ? Leur mouvement ?

Et bien cet article ne parlera pas du tout de ça !

Voici une petite compil' réalisée par mes soins, pour vous mettre en garde sur certains lapsus auxquels vous pourriez être confrontés en Histoire de l'Art.












Ellossan

BigFlo et Oli place du Cap' ce lundi, c'était chaud chaud chaud !


Avec Ellossan ce lundi, on a décidé de braver la chaleur toulousaine pour se rendre place du Cap' où BigFlo et Oli donnaient un petit concert pour remercier leurs fans. 

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Sous une chaleur écrasante ils ont foutu le feu !


Après une tournée dans toute la France, des passages dans Planète Rap sur Skyrock, un album à la hauteur de leur talent (La Cour des Grands), ils décident d'organiser un concours pour aller à la rencontre de leurs fans : les 5 villes qui auront récolté le plus de votes les verront débarquer à bord de leur combi Wolkswagen. Prochaines étapes : Bordeaux, Lyon, Marseille et Montpellier. Pour plus d'info, c'est par ici : bigfloetoli.redbull.com



Un p'tit point sur eux :

Florian (20 ans) et Olivio (18 ans), frangins dans la vie, ont tout fait pour vivre de leur grande passion : le rap. Ils grandissent dans le quartier des Minimes à Toulouse et maîtrisent les mots depuis qu'ils sont gosses, comme on peut les entendre dans ce clip amateur tourné en 2009 :



Les petits nouveaux du rap français ont fait une entrée fracassante dans les playlists de tout ado qui se respecte (mais pas que !) avec notamment leur titre "Gangsta", qui promeut un rap sans violence, ironique et vrai, loin du bling bling que l'on associe (souvent à tort) à ce genre musical.




Ils savent cerner leur génération et font passer le message notamment avec "Comme d'hab" qui reprend le cours d'une soirée parfaitement banale (ahah) entre potes. De notre graaaaand âge, on sourit, on se souvient qu'on a vécu la même alors on reprend le refrain en cœur avec eux, sous un soleil de plomb (sauf Ellossan "euuuh je connais pas les parooooles") :

"A toutes nos soirées d'merde, 
nos embrouilles, nos galères, 
si on devait tout refaire, 
on ferait la même, 
comme d'hab', comme d'hab' !"


Des thèmes lourds à aborder sont décrits avec des mots justes. Je pense à "Monsieur tout le monde" qui relate la vie d'un homme en dépression face au train train quotidien... mais surtout à leur chanson "Le Cordon" qui aborde l'avortement d'une manière déconcertante quand on connait leur âge.

Leur répertoire est riche et juste. Si vous ne les connaissez pas encore, cela ne pourra être qu'une très belle découverte pour vous, comme elle l'a été pour moi.


La place du Capitole était bondée de fans juste heureux de pouvoir les voir si proches d'eux. Cette proximité fait leur réussite et donne une image très positive de la jeunesse toulousaine.


Bonne route les frangins et à très vite au païs !

Naty


lundi 29 juin 2015

Gros le weekend !!! - Les Brasseurs du Lac / Clutchorama - 3 & 4 Juillet 2015

On a cru sentir la nostalgie arriver avec le passage du Hellfest, de la Fête de la musique et de Garorock. Mais gardez la tête haute, reposez-vous cette semaine et si vous êtes chaud pour vous éclater ce weekend, préparez vos oreilles !


Les Brasseurs du Lac



Il y'a deux ans, l'association Sonn'Art de Villeneuve-Tolosane (31) a l'idée de développer la scène musicale locale et l'accompagnement de projets jeunes . Et ils ont bien fait ! 

Là on change de décors, on sort un peu du centre ville pour découvrir la périphérie. Et ouais ça bouge au-delà de la rocade ! L'événement se veut festif et familial, permettant de découvrir des artistes locaux ou pro. 14 groupes seront présent pour cette éditions 2015, ainsi que des activités durant toute la journée du vendredi et du samedi. Le tout encadré par de nombreux bénévoles (oui il faut les citer, car ce sont eux qui donnent vie aux festivals !).

Allez danser !

Pour plus d'infos :
Pour la programmation :
Ou le Facebook :


Clutchorama #31

Vous voulez du son, de l'art, du spectacle et passer un bon samedi en compagnie de vos potes ? Alors direction Ramonville, plus précisément dans la cité des Floralies pour une journée folle en culture ! Au programme de cette Clutchorama #31 :

De 15h à 21h : Mix de Supa King & DJ Vega
De 21h à 2h : Ram Jazz, La Cave, DJ Spazm & l'1probable MC + Guests, DJ Vega (clôture)

Ça c'est pour le son. Vous pourrez également découvrir des expos Graff et street-art, avec des artistes venant des quatre coins de la France. Admirez aussi des spectacles dans des lieux originaux, allées, appartements, terrasses, etc. Des installations, des performances, le tout en déambulant dans la cité des Floralies.

Donc laissez-vous surprendre ce samedi ! De plus l’événement sera l'occasion de lancer le nouveau numéro de Clutch (Juillet-Août) et c'est GRATUIT !

Site de Clutch :
Ou le Facebook :

Faîtes de l'image - 3 & 4 Juillet 2015 - Quartier Belfort


Ce weekend c'est l'occasion de sortir un peu (en espérant que le beau temps prospère) et d'émerveiller vos yeux. 


Le festival Faites de l'image, que je viens de découvrir, prend place chaque année (depuis 2001) dans un quartier différent de Toulouse. C'est l'occasion de découvrir des créations visuelles, des expositions, des ateliers tout public, des spectacles. Le soir vous pourrez vous détendre devant des installations, des ciné-concerts, des performances audiovisuelles ainsi que des projections vidéos en plein-air.

Comme l'indique l'affiche, c'est du vendredi 3 au samedi 4 Juillet.

Pour plus d'infos jetez un œil au site : 
Ou sur leur page Facebook : 
Et pour filer un ptit coup d'pouce : 


Ellossan


Focus - Les jaquettes de jeux Mega Drive. Un art au service de la culture populaire.



Aujourd'hui je fais mon Marcus et je remonte dans le temps pour faire un court focus sur une console qui a marqué ma jeunesse. Je préviens les toutes jeunes générations (si elles lisent le blog), ce que vous allez voir est vrai, ça ne vient pas d'une dimension parallèle et oui, c'était ÉNORME !

"Attention je mords !"


De la couleur et du fun !
Il est vrai que petit je n'avais pas la Mega Drive, et c'est ce qui fait que je l'ai tellement adoré. Devoir attendre à chaque fois d'aller chez mon cousin ou chez les potes pour devoir y jouer. Aladdin, Sonic, le Roi Lion, Street Figther II, Batman, Earthworm Jim, Cool Spot, etc. Les jeux étaient géniaux, pas "trop" facile (bon j'avoue que je galère encore à mort aujourd'hui sur le Roi Lion au 2ème niveau ...). Et ce qui m'a le plus tapé dans l’œil c'est le packaging ... Car il faut reconnaître que le design de la Mega Drive à l'époque était monstrueux ! Noire, avec des courbes agressives, surtout pour la manette qui nous fait penser à un bat-boomerang. Le logo de la console, futuriste et cyber-punk, reflet de la culture pop. Son nom, y'a "MEGA" ! Non je sais pas vraiment si ça joue vraiment ça ... Bref, à l'époque, comparée à la Super Nintendo, elle pouvait avoir l'équivalent de la Playstation à sa sortie. Cherchant ainsi à viser un public plus large et plus âgé. Enfin, on est pas bête le but principal était de défoncer Nintendo ...

Avant d'entrer dans le vif du sujet, je vous propose une mini bio de la console tout de même ! 

La Mega Drive (Genesis aux USA) est lancée au Japon en 1988, aux USA en 1989 et en France en 1990, commercialisée par Sega Enterprises, Ltd. Faisant partie de ce qu'on appelle la 4ème génération (actuellement avec la Xbox One et la PS4 on en est à la 8ème génération), succédant à la Master System. Sa ludothèque est composée de plus de 900 jeux sous forme de cartouches (ça aussi je trouve trop cool, même si c'est mon côté nostalgique qui ressort). Aujourd'hui vous pouvez la trouver dans les magasins Cash ou de jeux d'occasions pour une somme qui varie entre 40 et 80 euro (avec manette).

Ce qui m'a le plus marqué, ce sont les jaquettes des boites de jeux. Aujourd'hui encore, quand je passe devant je suis admiratif. J'arrive à prendre assez de recul pour comprendre qu'elles jouaient un rôle majeur à l'époque, pour attirer l’œil du client.

Une iconographie badass !
Elles sont colorées, pop et dans l'ère du temps. Déjà, elles sont dessinées à la main pour la plupart et même si tirée à plusieurs milliers d'exemplaires, l'image devient une oeuvre à part entière. Les artistes ce sont lâchés, en exploitant les scènes d'actions, les personnages emblématiques (tel que Sonic) et des références à l'époque actuelle. Par exemple, les jeux "Global Gladiators" ou "Comix Zone". Les personnages sont jeunes, branchés, en baggy, basket et casquette à l'envers. Impossible pour un ado de ne pas pouvoir s'y identifier ! D'un autre côté vous avez des personnages badass, prônant la violence (de manière à toucher un public plus vieux). On retrouve dans cette catégorie, "Street Figther", "Street of Rage" ou "Splatterhouse" (dont le héros est une copie conforme de Casey Jone dans TMNT). Vous trouverez aussi des monstres super cool, bien musclés et qui cognent les méchants. Besoin de les citer, ceux qui ont bercé votre enfance ? Les Tortues Ninja, les Battletoads, Earthworm Jim ou même Sonic et Knuckles !

C'est un peu tout ça qui fait que je kiffe les jeux Mega Drive. Et il faut le reconnaître, l'utilisation de personnages principaux en premier plan, pour bien accrocher le client, badass, improbables, avec une bonne qualité graphique, ben ça marche ! Aujourd'hui encore je fait du lèche-vitrine, mais étant quasiment tous collector, les jeux sont pour moi une ruine à chaque fin de mois :'(

Des références cultes !

Ellossan





mercredi 24 juin 2015

Où Manger ? - Downtown - Rue Tripière - Toulouse


Je vous présente mon QG, le lieu où j'aime passer du bon temps avec tous mes potes. Que ce soit pour manger, boire ou danser, l'équipe du Downtown vous accueille avec sourire et décontraction. 
Pour trouver le local, pas besoin de Google Map. Vous sortez du métro Esquirol, direction la rue St Rome et au niveau de la boutique Vans, vous prenez la rue Tripière, et vous y êtes ! La terrasse est là. Elle vous attend, à l'ombre, pour que vous y posiez vos jambes épuisées après un lourd après-midi shopping.

Voici donc une "petite" critique du Downtown, pour (je l'espère) vous mettre l'eau à la bouche et vous faire saliver. 


Un p'tit verre en terrasse ?


La gastronomie de la boisson, c'est le cocktail. La carte est variée, colorée, originale, savoureuse. Avec ou sans alcool, chaque cocktail a son propre goût (quelle perspicacité) et pétille dans votre bouche. Voici une petite sélection parmi de nombreuses propositions (possibilité de demander des cocktails non-inscrits sur la carte). Tous les cocktails sont à 8 euros !

Pour la fraîcheur :
-Basil Smash : Gin, Basilic frais, Jus de citron vert, Sirop de canne à sucre
-Downtown : Gin, Menthe fraîche, Liqueur de melon vert, Jus de citron frais, Soda au gingembre

Pour la saveur :
-Porn Star Martini : Vodka, Liqueur et coulis de fruit de la passion, Vanille, Jus de citron vert frais, shooter de Champagne
-Amaretto Sour : Bourbon, Amaretto, Blanc d’œuf, Jus de citron pressé, Sirop de sucre, Angostura bitter
-Supra Hopper : Vodka, Liqueur de café, Liqueur de menthe glaciale, Sirop de caramel, Crème liquide

Pour le délire :
-Moulin Rouge : Champagne Brut, Liqueur d'amande, Jus de fraise

Vous avez aussi le choix de vous désaltérer avec des cocktails classiques, de la bière ou une sélection très pointue de vins (rouge, rosé, blanc, y'en a pour tous les goûts et pour toutes les couleurs) !


C'est l'heure de bouffer ! Alors je m'installe côté bar, ambiance New-York underground, avec ses vieux postes radio, ses briques, ses expos photos et sa musique (lounge, chill-out, rap US, ...). Je commande un Bagel with a lox with french fries maggle, pour seulement 10 euros (dégustez aussi : Tenders poulet (8 euro), le terrible Manhattan Club Sandwich (5 euro) ou les Quesadillas (5 euro) avec un pinte d'Heineken à côté. Parfait pour débuter une soirée pépère entre potes à discuter des soutenances. 
Côté bar, on opte pour un style underground
Si j'ai vraiment la dalle et que je ne suis pas venu pour rigoler, avec des potes qui sont affamés, je me pose côté resto. La marque de fabrique de la maison, c'est le burger. Ma critique cible uniquement cette catégorie, mais je vais me lâcher pour le coup. C'est de la balle ! Un seul steak ou en mode Jumbo, bien épais, aux milles saveurs, originaux, sauce maison (une tuerie), frites maisons (une méga tuerie), des produits frais, bref c'est énOOOOOrme ! J'en ai testé plusieurs d'entre eux, voici mes coups de cœur (tous sont servis avec frites, bien entendu) :

-American Classic Cheeseburger : 180g de boeuf haché, Cheddar, Poitrine grillée, Tomate, Salade, Oignons confits, Cornichon aigre doux et la sauce burger maison - 13 euro (17 euro avec deux steaks)

-Napa Valley Burger : 180g de boeuf haché, Cheddar, Poitrine grillée, Tomate, Salade, Oignons confits, Cornichon aigre-doux et sa sauce Napa Valley maison - 14 euro (18 euro avec deux steaks)

-John Wayne Burger : 180g de boeuf haché, Oeuf au plat, Cheddar, Poitrine grillée, Tomate, Salade, Oignons frits, Cornichon aigre-doux et sa sauce burger maison - 14 euro (18 euro avec deux steaks)

-Greenwich Village Burger (pour les végétariens) : Steak de pois chiche aux herbes fraîches, Cheddar, Tomate, Salade, Oignons confits, Cornichon aigre-doux et sa sauce burger maison (avec frites ou salade verte) - 12 euro

-Toulouse Kentucky Burger : Steak de confit de canard, Foie gras (poêlé), Fromage des pyrénées, Oignons, Tomate, Salade - 17 euro


Une salle spacieuse côté restaurant


On mange bien, on finit le bide prêt à exploser, mais on se prend tout de même un petit gros dessert : Moelleux au chocolat (6 euro), Cheesecake aux fraises (6 euro), Apple Pie (6 euro) et surtout ... surtout ... l'orgasme gustatif pour finir ce repas au septième ciel : le BANOFEE (6 euro) !


Maintenant j'ai envie de bouger, perdre toutes ces calories et écouter du bon son. Pour ça, pas besoin de se prendre la tête, y'a juste à passer sur le trottoir d'en face. Un petit local où l'on descend, on monte, ou bien on redescend encore. On se mêle à la foule dans l'obscurité, on joue des coudes pour se faire servir par Adrien au bar, ou on squatte les fauteuils de l'étage. Mais avant tout on écoute des DJ's qui s’enchaînent chaque semaine. Des trouvailles sans cesse, une programmation jamais en panne d'inspiration. Vous pouvez y retrouver Ghaston, le DJ résident. Et vous tomberez peut-être sur des guests, tels que Sophonic, Teki Latex ou DJ Orgasmic ! (Dingue !)

Si jamais vous venez en groupe de 30 minimum, la cave du Downtown vous sera réservée. Les soirées Erasmus les plus cinglées s'y déroulent, le tout orchestré par Guilhem le barman, qui s'improvise animateur !


Prêt pour des soirées électro avec du son qui tabasse ?

En bref le Downtown, c'est une bande de potes bien sympa, proches des clients, qui font du bon boulot, qui se démènent pour en faire l'endroit le plus branché des nuits toulousaines. Ce sont aussi ceux que je n'ai pas cité : Ophélie, Aaron, Julien, Maxence, Naïm, Paul, l'équipe en cuisine et ceux que j'ai oublié (désolé je connais pas tout le monde ^^") On boit bien, on mange très bien et on s'éclate musicalement parlant ! Vous devez aller au Downtown Bar au moins une fois, sans vous prendre la tête, comme ça, pour savourer l'instant. Rien de plus ...
This is leur website !

Ellossan
Photos : Naty et Ellossan

Films sur canapé

Ce weekend vous n'êtes pas du genre à sortir ? Vous préférez pantoufler sur votre canap' ? Vous cherchez tant bien que mal à vous trouver une nouvelle série qui vous fera oublier le season final de GOT ? A d'autres ! Avec le début des vacances et la fin des exams, vous êtes déjà tous place Saint Pierre ou sur la Daurade entrain de picoler et de faire le bilan de cette année ... Quoi ? Vous, vous n'êtes pas de ce genre ? Vous avez juste envie de vous reposer et de mater un bon film ? ... Vous avez bien raison vous aussi ! Mais vous voilà confronté à un terrible dilemme : "Quel film on mate ce soir ?!". En général, le choix va vous prendre 1/3 de votre soirée (petite pensée aux utilisateurs de Netflix qui perdent 80% de leur soirée à choisir quoi mater...), donc je suis là pour vous faire une petite sélection de mes grands kiffes. 

Aujourd'hui, je vous propose de vous intéresser au cinéma indépendant. Des films qui passent trop souvent inaperçus au cinéma pour certains. Des merveilles visuelles et scénaristiques, de plus en plus peuplées par de grands acteurs. Je vous en propose 4 de mes préférés (qui ne vont pas forcément plaire à tout le monde) qui pourront accompagner votre Pizza/Coca du weekend ;).


Night Call (Pour s'éclater)

Jake Gyllenhaal est un monstre... Il est dans "Night Call" ("Nightcrawler" en VO) un personnage brillant, mystérieux, intelligent, mais carrément flippant. Obsédé par les sensations fortes, (on croirait voir Dexter Morgan sur une scène de crime) et fasciné par le morbide. C'est donc l'histoire d'un gars qui a "trop" la tête sur les épaules, cherchant un boulot et se découvre une passion en filmant les crimes et les accidents (si possible avant l'arrivée des forces de l'ordre). Mais petit à petit la folie va le ronger. Folie vraiment ? On ne sait pas. Le personnage de Lou (notre beau gosse Jake) est tellement calculateur, manipulateur qu'on ne peut que reconnaître que c'est un monstre talentueux. Le est tout mis en scène dans un Los Angeles crépusculaire (façon Drive), avec une atmosphère glauque, soutenue par la bande son qui est en parfaite adéquation avec l'évolution de l'histoire. On en a le souffle coupé et nos nerfs sont mis à rude épreuve. Vous comprendrez vite la morale du film, qui est dans l'actualité depuis des lustres : Où est la limite dans ce qui doit être filmé/vu/diffusé ? Je vous laisse y réfléchir entre vous. 


The Rover (Pour voyager)

L'histoire commence dans un monde post-apocalyptique. Dans ce décor, il y a un homme qui va tout faire pour retrouver ce qui lui reste, sa voiture. La descente aux enfers commence, cet homme cherche à se faire entendre dans un monde sans foi ni loi. "The Rover", c'est comme si Hitchcock avait réalisé "Mad Max", un film au suspens haletant, à la photographie digne des meilleurs road trip américains. Le chef-d'oeuvre "No country for old men" des frères Coen n'a apparemment pas suffit à exploiter la figure des cow-boys des temps modernes. Une bande son et une atmosphère pesante, voire quasi suffocante, comme le désert australien. Les acteurs ? Oubliez le playboy, beau-parleur qu'a l'habitude de jouer Guy Pearce. Non, Robert Pattinson n'est pas qu'un vampire sponsorisé par Ariel. Le jeu des acteurs est juste, sans trop caricaturer les personnages que l'on a l'habitude de voir dans ce genre de film. 
En bref, encore un bijou de ces brillants studios indépendants qui est malheureusement passé trop inaperçu.


Under The Skin (Pour admirer)

Under the Skin c'est le genre de film qui ne laisse pas de marbre, qui divise les spectateurs. Soit vous allez aimer, soit vous allez détester. Difficile de se positionner entre les deux ... Un ovni qui se range aux côtés de Sleeping Beauty, d'Enter the Void ou Tree of Life. Frappant par sa plastique minutieuse, quasi perfectionniste. Son ambiance sonore nous entraînant dans un trip vertigineux. Des acteurs saisissants de réalisme et aussi étranges les uns que les autres. De la S.F. sans effets spéciaux, ou peu. Un film où les longueurs laissent place à l'oppression, à la venue du suspens ou à l'ennui pour ceux qui n'y prendront pas goût. Scarlett Johansson utilise la méthode "stone face" à la Ryan Gosling et se trouve être saisissante et plus envoûtante que jamais. Petite pépite du surréalisme qui montre que l'Art avec un grand "A" a toujours sa place dans le cinéma. Bref, une merveille toute simple.


It Follows (Pour frissoner)

Le pitch : Une ado couche avec son copain, sauf que celui-ci lui annonce qu'un mal le poursuit. En effet, il a couché un soir avec une fille et elle lui a refilé une sorte de présence qui le suit, jusqu'à ce qu'il couche avec une autre personne pour pouvoir s'en débarrasser. Et bref, notre héroïne se retrouve dans la même galère que son mec (qui s'évapore au passage) et doit fuir cette présence. Ouais vous l'avez compris, c'est carrément une métaphore des MST et que c'est pas bien de faire l'amour avant le mariage ... bref ... Sur le papier ça fait film de série B, mais la mise en scène est tout autre. Visuellement c'est magnifique, l'histoire est très intelligente, la bande son se marie à la perfection avec la tension qui plane dans le film. De plus, les effets sonores un peu vintages et surréalistes concordent parfaitement avec l'ambiance glauque et mystérieuse de l'histoire. Pour les amateurs d'horreur pure et dure, rebroussez chemin, ici c'est place au suspens. Pas de gore, mais de la torture cardiaque avec un jeu de course poursuite qui n'en finit jamais. Alors on adhère ou pas, mais c'est beau, bien foutu et intelligent comme film.


Ellossan

C'est partiZ !



Voilà le commencement d'une histoire, le début d'un projet ...

Nous sommes Naty et Ellossan, deux jeunes étudiants born in 1988, imprégnés depuis notre tendre enfance par la pop culture, baignés dans l'histoire de l'art durant nos études et complètements barrés dans la vie de tous les jours.

Ce blog est l'occasion pour vous d'apprendre, de découvrir, de vous exprimer, de réfléchir, d'avoir des idées, de trouver des solutions, de se cultiver, de se renseigner, de passer du temps, de lire tout simplement, de vous mettre en avant et de nous mettre en avant, de rire, de vous y retrouver, ou pas, d'aller danser, de sortir entre potes, de manger, bouger, shaker, twerker, de voyager, de relever des défis, de jouer, de se divertir, de partager, d'aimer ou détester, se connaître, etc.

On espère vous entraîner avec nous dans cette aventure et que vous kifferez tout simplement !